Velox : Un voilier d'avant-garde au service de la science et de l'innovation
Un
voilier multicoque à l’architecture audacieuse de SWATH, un laboratoire
pour les nouvelles propulsions marines, une résidence autour du monde
pour de jeunes scientifique, le projet Velox est tout cela à la fois.
« L’innovation à tous les niveaux, c’est ce qu’il faut pour créer les
conditions d’une nouvelle rupture technologique.
Le Velox de 1875 (HOWELL'S STEAM VESSELS AND MARINE ENGINES) |
Velox, c’est le nom
d’un yacht de 42 mètres, sorti en 1875 des chantiers Normand du Havre. A
son époque, il avait 30 à 40 ans d’avance. C’est pour cela que nous
voulons reprendre son nom et son esprit », détaille François Frey,
l’initiateur du projet. Homme de mer, ancien officier de marine,
ingénieur et expert environnement dans plusieurs grands groupes
industriels, le Rochelais réfléchit depuis longtemps à un nouveau
vaisseau qui conjugue à la fois la recherche scientifique et industriel,
l’aventure, le progrès technologique et un respect maximal de
l’environnement.
Un voilier SWATH
Il a
embarqué avec lui l’architecte naval Marc Van Peteghem, grand
spécialiste, entre autres, des bateaux à voile, « c’est un champ
technologique où il voulait aller » et l’Ecole centrale de Nantes.
« Notre idée, c’est de reprendre la coque du yacht de 1875 pour
construire un bateau qui ait à peu près cette taille, entre 40 et 50
mètres. Nous voulons ensuite la placer sur des flotteurs qui plongeront à
3 mètres sous l’eau sur la base d’une architecture de SWATH ». Small
Waterplane Area Twin Hull, une forme de catamaran inventée dans les
années 30, qui est utilisée pour certains navires de servitude, de
guerre ou à passagers. « A la voile, ça n’a jamais été fait. C’est
justement cela qui est intéressant parce que cela pose des questions
techniques intéressantes, notamment en terme de stabilité ». Pour le
choix du matériau, « on ne s’interdit rien, il devra permettre de
remplir les conditions de navigations que nous nous sommes fixées ». La
jauge devrait se situer entre 250 et 400 tonnes et il devrait marcher à
10-12 nœuds, dans des eaux chaudes et très froides. « Voilà le cahier
des charges sur lequel nous travaillons, nous devrions finir la
conception en 2016, c’est à ce moment-là que nous choisirons le
chantier »...
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